×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Sabotage des activités du RDPC : Célestine Ketcha Courtès somme le préfet du Ndé à s’expliquer

Dans une correspondance du 8 novembre 2021, Ministre Célestine Ketcha Courtès, par ailleurs la présidente d’une section RDPC, du Nde, demande des explications au préfet du Ndé, accusé de ramer à contre-courant des idéaux du RDPC, le parti présidentiel.

En clair, le  Ministre camerounaise de l'habitat et développement urbain, en sa qualité de présidente d’une section RDPC du Nde, reproche à l’administrateur civil principal, de n’avoir pas pris les dispositions sécuritaires nécessaires pour la marche de  soutien au président Paul Biya.

Pourtant, note madame le ministre, « des commodités pratiques avaient été mises à la disposition de l’autorité administrative pour accompagner l’encadrement des forces de maintien de l’ordre ».

Au préfet, elle demande de « bien vouloir apporter des clarifications dans les meilleurs délais sur cette attitude susceptible d’annihiler les 39 ans d’efforts des populations du Ndé pour pérenniser le capital de confiance et les acquis politiques de leur champion Paul Biya ».

«L’opinion publique reste assez perplexe quant à la perception que vous avez de la collaboration avec notre grand parti. En effet, il est de notoriété publique que la section Ndé-nord n’a pas eu droit à la sécurisation des opérations de renouvellement de ses organes de base le 25 septembre 2021 », poursuit Célestine Ketcha Courtès.

Les injonctions du Ministre Courtes font jaser sur la toile. «Nous sommes dans une République et non dans une sorte d’Etat-parti où les administrateurs sont au service d’un parti politique au prétexte que son leader est au pouvoir. Par conséquent, une présidente de section d’un parti, fut-elle ministre, ne peut pas interpeller le préfet pour lui demander des explications », s’étonne le journaliste Paul Mahel.