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Crise Anglophone: Ayuk Tabe accepte le dialogue de Paul Biya, mais fixe des conditions surprenantes

Ayuk Tabe

Le chef de la république chimérique d’Ambazonie, Ayuk Tabe, depuis la prison de Kondengui, a publié une déclaration le 27 mai , fixant les conditions d'un dialogue annoncé par le gouvernement camerounais.

Julius Sisiku Ayuk Tabe, 52 ans, président de ce micro-État autoproclamé, réclame d’abord la libération de tous les détenus anglophones, le retrait des troupes gouvernementales, des administrateurs et des fonctionnaires de l’« Amabzonie », mais surtout l’envoie d’une force sur place par l’ONU.

Dans cette déclaration reprise par Cameroun-Info.Net, Ayuk Tabe, déclare que le gouvernement du Cameroun, les séparatistes, les Nations unies en tant qu'arbitre et des observateurs étrangers tels que le Royaume-Uni, l'Union africaine, le Commonwealth, l’Union européenne doivent participer au règlement du conflit.

Le leader separatistes demande que toutes les discussions se déroulent soit au siège des Nations Unies ; soit à Genève, ou encore à Addis-Abeba, ceci pour des raisons de sécurité.

Trois ans après le début la crise dans les régions anglophones, le gouvernement s’est dit enfin prêt à engager un « dialogue formel » sur tous les sujets, sauf un : la sécession.

Le premier ministre l’a rappelé au cours de ses huit jours de tournée dans les régions anglophones « À part l’indivisibilité du Cameroun, le président de la République est prêt à organiser un dialogue formel pour résoudre la crise », a déclaré John Ngute.

Le conflit a déjà forcé plus de 530.000 personnes à fuir leur domicile à l'intérieur du pays alors que 32.000 autres se sont réfugiées au Nigeria, . L’ONG Human Rights Watch évoque 1850 morts.