Face au mouvement de grève des enseignants intitulé OTS (On a Trop Supporté), le Président Maurice Kamto propose un plan en cinq points pour résoudre cette crise.
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Il suggère la création d'une commission paritaire composée de représentants des enseignants et du gouvernement. Cette commission aurait pour mission de déterminer en 7 jours le montant exact de la dette de l'État envers les enseignants.
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Kamto propose de régler immédiatement 50% de la dette et de titriser le reste à 6 mois de maturité. Ainsi, les enseignants pourraient négocier leurs titres auprès des banques s'ils ne souhaitent pas attendre la maturité.
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Il demande un délai de 7 jours pour que tous les ministères concernés intègrent les enseignants déjà recrutés et en attente d'intégration.
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Kamto suggère un collectif budgétaire pour prendre en compte les effets financiers de ces intégrations dans l'exercice budgétaire en cours.
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Enfin, pour le suivi de la carrière des enseignants, l'opposant propose la dématérialisation des dossiers des fonctionnaires grâce à un logiciel informatique. Cela permettrait que les avancements et les effets financiers soient automatiques, réduisant ainsi les tracasseries administratives et la corruption.
Maurice Kamto insiste sur l'importance d'appliquer ces mesures à tous les niveaux d'enseignement pour une solution globale. Il conclut en saluant le rôle crucial des enseignants dans la construction nationale et le développement économique, et en appelant à la bénédiction divine sur le Cameroun.
